BD : La Cuisine des Ogres Tome 1 (d’une trilogie indépendante)

Couverture La cuisine des ogres

Scénario : Fabien Vehlmann
Illustrations : Jean-Baptiste Andreae
Sortie le 13 mars 2024
Rue de Sèvres
Prix papier : 20€
Prix numérique : 8.99€
Fiche éditeur
Extrait

C’est comme un one-shot (on finit cette histoire) mais qui en réalité appartient à une trilogie dont tous les tomes peuvent se lire indépendamment.
L’éditeur vous donne les raisons de le lire
Celle que je vous donne est là 3ème.
Allez je vous les remets 🙂
1/ L’univers graphique somptueux
2/ Une héroïne courageuse et attachante
3/ Chaque tome de la trilogie se lira indépendamment

Résumé :

A l’intérieur du mystérieux massif que l’on appelle « La Dent du Chat » vivent des ogres. Fin gourmets, leurs mets délicats se composent néanmoins d’ingrédients quelque peu inhabituels… Lorsqu’une jeune orpheline nommée Blanchette se fait capturer avec d’autres enfants pour être emmenée au cœur du cratère et servir de dîner à ses imposants habitants, le cauchemar s’installe. Hachée, mijotée, écrasée : celle qu’on surnommera « Trois-fois-morte » met la faucheuse au défi : grâce à son courage (et un peu de chance), elle survit à tous les dangers et obstacles qui s’imposent à elle. Avec l’aide du jeune korrigan Brèche-Dent, elle va devoir redoubler d’inventivité pour survivre à cet enfer et sauver ses amis.

Mon avis/Mes impressions :

En voilà un album truculent et savoureux, à bien des niveaux. Nous sommes emportés dans ce drôle d’univers qui nous fait craindre le pire. Pour la première fois, la face cachée nous apparaît.
Il aurait sa place à Halloween ou à tout moment où vous avez envie de vous donner une bonne dose de frissons et de frayeurs. La lecture est plaisante et intéressante tout du long, Blanchette est un personnage intéressant et attachant, nous nous sommes attachés à ce bout de femme qui aurait pu échapper à la prise mais non. Elle sera surnommée trois fois morte. Mais c’est aussi au fil du temps et encore plus dans sa dernière partie que l’album se révèle bien plus à nous et fait tout passer au niveau au-dessus. Finalement, qu’est-ce qui nous aura le plus dégoûté, qu’est-ce qui aura été le plus monstrueux ?

Nous sommes ramenés à une vieille peur, de vieilles histoires d’ogres. Oui, des personnages bien plus gros, grand et imposant que l’être humain, qu’on dit surtout mangeur d’enfants à la chair tendre.
Oserez-vous découvrir cet album qui vous emmènera pour la première fois sans doute dans la cuisine des ogres ?
Le scénario est bien travaillé pour nous emmener petit à petit, et nous faire frémir très souvent. Il faut bien se dire qu’on n’en mène pas large dans la cuisine des ogres, quand ils mitonnent et préparent leurs bons petits plats.
Blanchette a été enlevée comme d’autres enfants, enfin pas totalement, mais elle est allée trop loin. Elle a les cheveux déjà blanc, et un personnage dira une chose intéressante sur elle, la saveur qu’elle dégage.
Vous saurez la première signification de trois fois morte, mais une autre vous attendra sur la fin. Chut.

Blanchette ou trois fois morte surprendra plus d’un personnage, de tous les côtés, et quelque part nous pouvons dire qu’elle n’a pas froid aux yeux. Elle est culottée, mais elle est aussi pleine de ressources.
Avec un peu de chance, de courage, d’intelligence et d’espièglerie elle fera face à cet endroit et tentera d’en délivrer ses « amis ». Elle affrontera chaque obstacle.

Truculent et savoureux de tous les côtés :
-> Avec un beau graphisme un peu spécial, des jeux sur les fonds de couleur
-> Des jeux de mots, des jeux sur les noms des personnages, ça nous fait sourire (au milieu d’une situation assez horrible)
-> La façon de parler aussi, elle est spéciale tout en restant compréhensible. Des personnages ont leurs spécificités
-> La richesse de l’univers, le nom des lieux
-> Et enfin un scénario qui s’enrichit, intéresse et surprend
-> Une héroïne (Blanchette) surprenante, courageuse et rusée

Ce délicieux album qui fait une belle part à la cuisine, et pas seulement celle des ogres est édité par Rue de Sèvres et voit s’associer Fabien Vehlmann (scénario) et Jean-Baptiste Andreae (illustrations).
L’album est grand, ce qui nous permet encore une plus grande immersion, de se faire dévorer. Une très belle qualité d’ouvrage qui ajoute du plaisir.
Attention, il vaut mieux quand même avoir l’estomac solide et bien accroché.

Avis express : Très bonne lecture qui se dévoile encore plus dans sa dernière partie. Un graphisme particulier, et de bons gros frissons d’aller dans cette cuisine d’ogres. Ayez le cœur bien accroché. Un personnage féminin, Blanchette, très attachant et intéressant. En vrai, je suis passée de bonne à très bonne sur la fin, la dernière partie. Je conseillera plutôt à partir d’adolescents mûrs.

Citations :
« On est dans le sac d’un monstre voleur d’enfants. Je l’ai vu de les yeux vu. »
« Impossible, Brèche-dent. Si ça avait été le cas elle aurait dû mourir trois fois : hachée, mijotée, puis dévorée par les géants ! Franchement, qui pourrait espérer survivre à cela ? »
« Assortiment d’enfants, méchants comme innocents. Que de l’extra frais. »

Un grand merci à Rue de Sèvres pour cette découverte, lecture, l’envoi et la confiance.
Collaboration commerciale non rémunérée.

Vous connaissez ? Il vous tente ? Alors seriez vous prêt à vous risquer dans la cuisine des ogres ?

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