Manga : Karakuri Circus Tome 6 – Perfect Edition

Fiche

Couverture Karakuri Circus, perfect, tome 06

Du rire à l’épouvante, il n’y a qu’un pas. Ce tome regorge encore de sacrées idées, et c’est le feu !!!
En plus, la série mêle habilement action et réflexion, sans oublier des moments de bonnes rigolades. Mais elle joue aussi sur les apparences trompeuses du rire et nous glace le sang par moment.
Dans ce tome, Narumi et nous continuons à apprendre ce qui s’est passé, le but des Shirogane, ce qu’est le cirque de Minuit, les automates. Nous avons replongés à fond dans ce passé, ce choix terrible dont personne ne mesurait réellement les conséquences, surtout les changements qui allaient s’opérer. Grâce à cela, nous avons autant des scènes d’action splendides, que de puissantes réflexions, qui seront encore amené à un autre niveau grâce à l’introduction d’Elly, princesse de son état, d’un petit pays, mais une autre sorte de marionnette, de manipulation.
Narumi nous permet beaucoup de relâcher la pression, de garder l’espoir, de rire. D’ailleurs, pour l’instant sa réaction n’est pas exactement pareil que les autres, juste une question de temps ou il y a autre chose ou c’est lié à son caractère/façon d’être, Guy le dit plus crument ?!

Guy et Narumi nous offrent des scènes de rire d’anthologie, des répliques piquantes et savoureuses. Le duo formé par Guy et Lucile a aussi quelque chose d’explosif. Narumi se fait par contre parfois mettre de côté, et même manipulé, même si là c’est encore un peu différent comme raison.
Grâce à leurs échanges, dicussions, nous allons tous être amenés à réfléchir sur les automates, les humains, les désirs, les différences, …
Narumi n’entend pas tellement les choses de la même oreille qu’eux, il garde sa naïveté et ses espoirs de jeunesse et de débutant.
Lucile et Guy tranchent déjà beaucoup plus dans le vif et dans le lard, et ont des stratégies qui peuvent jouer sur les limites. Mais il faut aussi dire que par exemple Lucile ressort déjà d’un sacré vécu.

Nous parlons également du rire sincère ou pas. Quand nous sommes plongés dans ce passé, avec la maladie où il faut à tout prix faire rire zonapha, saltimbanques, le rire se transforment vite en horreur absolu, et les scènes font froid dans le dos, y compris certaines révélations. Nous aurons juste l’occasion de revoir un peu Masaru, très touchant, mais aussi la princesse Elly, eux justement au début n’arrivaient pas à rire. Narumi lui connaît très bien cette maladie. C’est ainsi aussi que l’on voit le prix cher d’un rire sincère.

Nous seront majoritairement avec Guy, Lucile et Narumi. Nous verrons très épisodiquement notre Shirogane, Masaru, le crique Nakamichi. Nous rencontrerons la princesse.
J’avoue je rêve des retrouvailles entre les deux groupes.
Ca bouge bien autant dans le temps, entre les pays, que certains scènes d’action, d’ailleurs mention spécial aux paysages que je trouve superbe en dessins.

Le show continue à être assuré ! Et il est bien plus Grand qu’on ne peut le croire au départ.

Bonne à très bonne lecture. La série continue à sacrément assurer le show, à faire réfléchir tout en nous donnant notre dose d’action. Du rire à l’épouvante il n’y a qu’un pas, et gare à la manipulation.
On note aussi que les femmes ne comptent pas pour des prunes et ça fait plaisir !

Citations :
« Avant, j’étais comme toi, Shirogane. Je rigolais très peu. Quand je regardais mes camarades de classe s’amuser, je les enviais. Je rêvais, moi aussi, d’être entouré de personnes qui pourraient me faire rire. »
« Pour une raison très simple. Je n’ai jamais eu besoin des autres pour sourire. »
« Je me sentais prisonnière de ma propre vie. La meilleure solution pour survivre était de refouler tous mes sentiments. »
« Vous êtes tellement bouffés par votre haine des automates que vous en avez oublié tous les autres sentiments. »
« Et donc crois-tu que des êtres dénués de sentiments comme nous, aient besoin de fréquenter les humains ? »
« C’est la quête du bonheur qui leur donne le courage de vivre. Mais nous, nous ne vivons que pour une seule raison détruire les automates. Nos objectifs sont bien trop différents pour que nous puissions leur apporter quelque chose. »
« Les humains perdent la raison dès qu’ils entendent parler de « vie éternelle ». »

Merci à Meian pour l’envoi de cette lecture et la confiance.

Ce week-end, tome 7 !

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