Manga Time : Le prix du reste de ma vie Tome 1 (Fiche) – Collection Moonlight

Manga - Prix du reste de ma vie (le)

Edition : Delcourt / Tonkam
Titre japonais : Jumyou wo Kaitotte Moratta. Ichinen ni Tsuki, Ichimanen de
Dessin : TAGUCHI Shôichi
Scénario : MIAKI Sugaru
Seinen : 1 tome en France, 3 au Japon. Terminé.
Genre :  Suspense, Tranche de vie, Fantastique
Prix papier : 7.99€
Prix d’édition numérique

Le light novel est sorti sous le titre « Pour 3 jours de bonheur » chez Akata.

Résumé :

Kusunoki était un enfant plein de rêves et d’ambition. Devenu un jeune adulte désargenté, il entend alors parler d’une boutique dans laquelle il était possible de revendre son espérance de vie, son temps ou sa santé. Après estimation, il découvre qu’il lui reste trente ans et trois mois d’une vie insipide, évaluée à … 2.500€.

Kusunoki décide alors de vendre son espérance de vie, à l’exception des trois derniers mois qu’il passera sous la supervision de Miyagi, une jeune femme chargée de veiller à ce qu’il ne commette rien de répréhensible durant ce laps de temps…

Mon avis / Mes impressions :

Pourquoi il est venu jusqu’à moi ?

Les thématiques de la collection Moonlight m’intéressaient énormément.

Histoire :

Les éditions Delcourt viennent de lancer une nouvelle collection, intitulée Moonlight et promettant des titres touchants, mélancoliques et oniriques. Elle commence avec : « Derrière le ciel gris », « Parasites amoureux » et « Le prix du reste de ma vie », tous avec des histoires fortes, intrigantes, et originales. La même personne est derrière leur scénario : MIAKI Sugaru.

« Le prix du reste de ma vie » est le premier de la collection Moonlight qui m’a fortement intéressé, mais finalement le dernier que j’ai pu lire.

L’histoire en rappelle d’autre, elle est intéressante, et c’est un peu quelque chose qui peut facilement venir dans la tête des gens, également quand on compare nos vies, quand on regarde sa vie, ce qu’elle est devenue, peut être que c’est bien loin de nos ambitions, souhaits. Que vaut ma vie ? Et si finalement j’en sacrifiais une partie pour en avoir une plus belle ?

Ici, nous avons un jeune homme Kinosuki, qui était plein de rêves, plein d’ambitions, et pourtant sa vie n’a rien de génial. Il est même plutôt pauvre et mal barré.
Nous retournons dans le passé, nous voyons la différence avec quand il était petit, c’est glaçant, et même effroyable.
Nous avons une première réflexion sur la valeur de la vie que leur prof avait lancé, avec tout ce qu’on peut y retrouver, y compris qu’elle ne peut pas se vendre.

Suite à de graves problèmes financiers, il se sépare d’une part de lui-même, des livres, CD qui lui faisait du bien mais ne le nourrissent pas, c’est alors qu’on lui parle d’une entreprise où il peut vendre sa vie.
Sans y croire, pensant surtout que cela doit être un boulot risqué, il s’y rend. Il s’avère qu’il y estime votre vie, valeur… Vous pouvez vendre votre vie, du temps, ou de la santé.
Il reçoit son rapport, et à lui de faire son choix. Son estimation est bien loin de celle à laquelle il aurait pensé petit. Mais qu’est-ce qui décide de la valeur ? Comment estimer une vie ? le bonheur ?
Il choisit de tout vendre, sauf 3 mois, pour une somme assez dérisoire, surtout à l’année.
Et maintenant que va-t-il faire ? Profiter de sa vie ?

Miyagi, la jeune femme de la couverture est sa surveillante, elle va le suivre. Lorsque le client est dans sa dernière année, quelqu’un doit veiller à ce qu’il ne dérape pas.
Petit à petit, nous apprenons à les connaître, tous les deux. Car c’est étrange, non, comme travail ? Et comment va-t-elle justifier le fait de le suivre à la trace ? Je vous laisse découvrir cette partie.

Miyagi sait beaucoup de choses sur lui, sur les possibilités, et elle pointe également ses erreurs, et combien il a fait le vide autour de lui. Leurs échanges et ses réflexions sont intéressantes.
Surtout qu’on finit par en apprendre plus, et que la fin nous laisse avide de découvrir la suite.

Sugaru Miaki nous laisse un texte touchant à la fin.

C’est une oeuvre forte, touchante, intéressante, qui a la poésie glaciale propre à la collection Moonlight, et qui pousse à la réflexion comme les autres titres. Ce n’est pas facile, ça pointe les inégalités, et combien les choses peuvent déraillés, et ça brise le coeur.

La couverture est très belle, poétique. Miyagi est dessus. Elle apparaît comme une femme froide, détachée, qui surveille simplement, au premier abord. Miyagi est comme collée sur la couverture, c’est agréable au toucher.
Il y a également de drôles de triangles rouges qui se promènent.

Tout comme pour les autres titres, j’ai vraiment hâte d’en découvrir plus, d’en savoir plus.

Si vous cherchez une lecture mâture, prenante, réaliste, exploitant de graves faits de société avec une touche de fantastique. Ne passez pas à côté de la collection Moonlight.

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