Manga Time : Je veux manger ton pancréas Tome 2 (Fin)

Fiche

Nous nous retrouvons pour le 2ème et dernier tome de cette magnifique et bouleversante histoire. Et c’est avec beaucoup d’émotions, et les yeux aux bords des larmes (oui malgré tout, cela fait toujours de l’effet), que j’écris cette chronique, et que j’espère que cette série trouvera un chemin vers vos coeurs.

Le tome fait un peu plus de 200 pages (224 pages), ce qui nous laisse quand même le temps de le savourer, et conclure notre histoire. Même si ma curiosité légendaire me pousserait à en vouloir plus, à en savoir plus. Mais je peux vous rassurer sur le fait que vous n’êtes pas totalement abandonné dans l’histoire.

Cette histoire regorge de phrases fortes, sur lesquelles réfléchir.
Deux êtres que tout semble opposer. Pourtant l’un et l’autre s’apportent énormément.

Ils s’interrogent également sur le sens de la vie. Nous sommes des êtres humains, nous allons tous mourir d’une manière ou d’une autre, à un moment donné.
Cette histoire nous rappelle de profiter de chaque chose que la vie peut nous offrir, chaque petit moment de bonheur, chaque relation positive.

Leur relation à elle et lui est unique, spéciale. Cela dépasse l’amitié et l’amour, vu qu’elle se sait condamner, et qu’il fait ses premiers pas vers les autres.

Ce 2ème tome se sépare en 2 grandes parties : avant et après, en quelque sorte. Je vous dis souvent que la vie est ironique, ici vous allez voir qu’elle a encore implacablement frappé.

Dans la première partie, ils continuent de se fréquenter, d’apprendre l’un de l’autre, de partager. Sakura nous inquiète, malgré qu’elle garde le sourire.

Aviez-vous remarqué ? Jamais nous n’avons prononcé son nom à  lui. Oui, relisez tout, vous verrez, nous ne connaissons pas son identité à lui. Il était « Mr transparent », mais quel sera sa vie maintenant ? ses choix ? 
Dans la 2ème partie, grâce à son journal, le masque se fissure, et il est temps de découvrir une autre facette de Sakura.

Sakura aborde également ce besoin qu’on a de vivre à travers les autres, d’avoir leur accord, leur assentiment, leur approbation, leurs likes, de plaire …
Cette façon qu’on a de se comparer.

C’est vraiment une très belle histoire de grande qualité, que je vous encourage à découvrir.

Citations :

« Ce n’était pas un hasard. Chacun se retrouve là où il est en fonction de ses choix. Ce sont les choix que toi et moi avons fait jusqu’ici qui ont abouti à notre rencontre … »
« Nous nous sommes rencontrés de notre plein gré ! »
« C’est parce que tu ne parles jamais avec les autres ! Tu en es arrivé là car ils n’ont aucune idée de ton caractère. Si tu veux éviter les malentendus, cherche à bien t’entendre avec eux. Si nos camarades de classe te connaissaient, ils te trouveraient intéressant, j’en suis certaine ! Tout le monde en sortirait gagnant ! »
« Fausse ou pas, qu’importe. De toute façon, je n’interagis avec personne. Tout n’est qu’hypothèses et suppositions. Mon passe-temps préféré, c’est de deviner ce que les gens pensent de moi en fonction du surnom qu’ils me donnent. »
« Toi, tu as beaucoup d’amis, donc tu dois avoir du mal à comprendre mais moi j’ai grandi comme ça. »
« C’est ça pour moi le sens de la vie. Accepter l’autre, tomber amoureuse, haïr, prendre plaisir à voir quelqu’un, répugner à en côtoyer un autre, tenir la main de l’autre, l’embrasser, ne pas se comprendre. C’est ça, vivre. »
« Quand on est seul, on ne se rend pas compte de sa propre existence. J’aime certaines personnes, mais j’en déteste d’autres. J’aime passer du temps avec certains, mais je suis agacée de rester avec d’autres. C’est quand je vis ces relations que je me sens unique et pleinement vivante, car si mes sentiments existent, c’est parce que les autres existent. »
« Mais la réalité ne fait pas de favoritisme. »
« J’ai décidé de ne pas en vouloir au destin qui m’a rendu malade, c’est pour ça que ce journal ne raconte pas ma lutte contre la maladie, mais plutôt ma cohabitation avec elle. »
« Je suis incapable de me sentir exister sans la présence des autres. »