Manga : New Normal Tome 2

Fiche

Couverture New Normal, tome 2

Vous vous souvenez peut être que je l’ai lu avant de partir en vacances, sauf que je n’avais pas du tout eu le temps de le chroniquer. Bon, je l’ai relu pour la faire, et ce week-end si tout va bien je lis le tome 3.

Ce deuxième tome confirme tout le potentiel de la série. A travers les yeux de nos personnages, nous découvrons ce qui est arrivé, comment ils vivent maintenant. Parfois, des retours dans le passé permettent d’éclaircir certains points. Et c’est happant, fluide à lire, fort en émotions, parce que forcément si leur virus a un autre nom et que c’est allé au niveau supérieur, cela nous rappelle notre propre pandémie, alors qu’on pensait/rêvait ne jamais voir cela qu’en film/livre/série … Mais nous l’avons vécu de plein fouet, c’est aussi pour cela que certains moments font particulièrement écho en nous, que nous sommes facilement empathiques envers eux.

De préférence avoir lu le tome 1, ou ne pas être gêné de légères révélations. Passez le paragraphe si vous ne voulez rien savoir (fait suite à la fin du tome 1)
Haruto Hata a été infecté, il se retrouve en isolement dans un hôpital. C’est la solitude la plus totale, encore pire que nous quand on y est, car eux ce n’est aucune visite, il peut parler à ses proches via vidéos mais ils n’ont pas le droit de venir, de même un robot lui apporte ses repas etc.
Il y a une norme de jours à respecter avant que la quarantaine soit levée. Dans son malheur, il rencontre virtuellement alors qu’elle est sa voisine Nami Shina, ils commencent alors à entretenir une correspondance par vidéos interposées, former des liens, car après tout quoi de mieux que quelqu’un dans la même situation que lui.

Dans leur monde, les erreurs peuvent se payer très cher. Le virus peut être de différentes formes, mais ne vous pas d’illusions, de manière générale il faut beaucoup de dégâts et tout le monde ne s’en sort pas.
Nous continuons à voir tout ce qui les sépare, ils mettent subtilement en avant les différences entre le monde d’avant et celui d’aujourd’hui, tout comme entre les générations. C’est différent pour ceux l’ayant connu que ceux ne l’ayant jamais connu et ayant toujours dû porter un masque.
Quand on entend parler du virus, c’est glaçant, ça rappelle des souvenirs, mais eux c’est allé au niveau encore au-dessus avec de grosses pertes et qui reste menaçant. Ils sont obligés de porter des masques, si bien que dans ce monde là pour une fille montrer sa bouche à une connotation sexuelle, c’est quelque chose d’intime (comme montre ses seins etc.) parce qu’à part ses proches, personne ne la voit.
Une bonne partie de nos personnages sont en plus à un âge bête, où ils se testent etc. Eh oui, cette chère adolescence. Mais il y a aussi d’autres personnages, comme le policier adulte, les parents des jeunes, les professeurs… Le policer a une place importante.
Il y a des choses qu’ils ne connaissent pas, ne savent pas, et c’est très fort car on y pense pas sur le coup. Tout ce que les jeunes d’aujourd’hui connaissent c’est par rapport aux vidéos ou témoignages de gens l’ayant vécu.

Vous allez pouvoir continuer à suivre nos personnages et leurs interactions dans leur monde actuel.
Il y a des moments beaux et forts, comme cette façon spéciale de rendre visite etc.
On met en avant l’importance de la proximité physique pour établir un lien.

En même temps, nous aurons l’occasion de voir le passé de l’agent Sagara, et c’est aussi poignant qu’intéressant. Cela permet aussi de revenir aux origines et premières réactions des gens face à ce virus qui ressemble au départ à une grosse grippe. De plus est aussi mis en avant les policiers qui empêchent par tous les moyens les gens, des civils non armés de passer quand il est décidé qu’une ville est fermée. La situation est glaçante.

En bref, la série frappe très fort !
Et cette fois-ci le post-apocalyptique est très proche de nous.

Très bonne lecture.

Comme vous voyez, il y avait beaucoup à dire.

Ca vous intéresse ou dans quelques années ? Est-ce que le côté trop proche de nous est un frein pour vous ou le contraire ?

Laisser un commentaire