Sweet Home continue à jouer avec nous, y compris nos nerfs bien évidemment, à instiller des frissons, mais aussi cette façon de se jauger.
Il y a de l’entraide, mais également la peur inhérente, d’autant plus si l’autre est infecté, comment lui faire confiance ?
D’une certains façon, nous allons recevoir des informations hachées du monde extérieur, avec rien qui n’est vraiment certain mais quand même des témoignages et des idées.
L’édition de Kioon participe toujours à notre immersion dans cette histoire. Les monstres sont toujours aussi terrifiants, ils sont pratiquement increvables, et s’ils se battent entre eux c’est aussi quelque chose, avec un résultat épouvantable à voir.
Hyeon-Su est sortie de sa létargie pour aller aider des enfants. La couverture montre bien deux personnages qui vont le rejoindre. L’histoire joue entre des phases du présent et d’un passé plus ou moins lointain.
Les combats retiennent notre attention, la peur se lit sur les visages. Les enfants seront très touchants.
Limite ironiquement, ils apprennent à mieux se connaître. Ils sont voisins, ils se croisaient sans doute quelque fois pour la plupart.
Il y a de l’espoir quand ils sont ensemble, parfois un semblant de vie normale, mais attention.
Ils luttent pour leur survie et sont confrontés à l’inimaginable.
Le huis clos sait être angoissant, tout en proposant certaines avancées.
Des moments gores se contrebalancent avec des instants de vie plus normaux.
Les gens se révèlent plus à nous, et oui, il y a des surprises aussi dans le lot.
Bonne lecture. Notre huit clos progresse, pose des questions, nous apprend de nouvelles choses, nous donne des frissons …
Citation :
« Sommes-nous toujours face à un humain ou bien face à un monstre ?»
Merci à KiOon pour l’envoi de cette lecture et la confiance.