Manga Time : Rent-a-Girlfriend Tome 1 (Fiche)

Rent-a-Girlfriend - Reiji Miyajima   

Edition : Noeve Grafx
Titre VO : Kanojo, Okarishimasu
Dessin : MIYAJIMA Reiji
Scénario : MIYAJIMA Reiji
Shonen : 2 tomes en France. En cours au Japon avec 19 tomes.
Genre : Romance, Tranche de vie
Prix papier : 7.95€
Prix numérique : 5.49€

Hello Livre :

Etant d’une grande curiosité surtout avec les mangas, et en ayant eu l’occasion, j’ai préféré tenter de moi-même, me faire ma propre idée. 
Une histoire plutôt originale.

Concept :

Le concept n’est pas totalement inédit. Le côté inédit c’est le fait de louer les services d’une petite amie à travers une agence, donc d’avoir un travail « reconnu » en faisant cela, par contre le fait de faire passer quelqu’un pour sa/son petit(e) ami(e) pour diverses raisons, c’est vieux comme le monde. Nous savons déjà eu des films et plein de choses dessus.

Il existe également un anime : 
Une saison de 12 épisodes, renouvelé pour une saison 2.
Disponible sur ADN et Crunchyroll

Résumé :

Kazuya Kinoshita, 20 ans, étudiant, vient de se faire larguer. Un déboire de plus dans la vie de ce garçon maladroit et malchanceux. Désespéré, il installe l’application Diamond, qui permet de faire appel aux services d’une petite amie de location. C’est la belle et inaccessible Chizuru Mizuhara qui se présente à leur premier rendez-vous… et si cette rencontre changeait la donne pour Kazuya ?

Mon avis/Mes impressions :

« Rent-a-girlfriend » se présente comme un titre frais, moderne, énergique, dynamique, réaliste, drôle et touchant.
Nous faisons la connaissance de Kazuya Kinoshita, un étudiant de 20 ans en gestion. Nous sommes ainsi avec des jeunes adultes allant à l’université et ayant plein de choix de vie qui les attendent.
Notre jeune homme est un puceau, qui a ses hormones en ébullition. Il a enfin eu une petite amie, 1 mois et ils ont rompu.

Au bout du rouleau, il cède à l’appel d’une application pour louer une petite amie. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Chizuru Mizuhara. Une belle jeune femme, parfaite petite amie, qui semble inaccessible. Elle fait son « travail » de manière professionnelle.
L’agence a des règles à suivre. Pour Kazuya, c’est difficile de rester de marbre, il aurait envie d’y croire.
Ainsi on peut dire que nous avons un formidable jeu d’apparence, de faux semblant, de masques portés, mais également l’on dit qu’on ne joue pas avec les sentiments. Sauf que là, ils ont un contrat.
Une idée de base qui peut mettre assez mal à l’aise, mais elle a sans doute ses raisons, et très probablement d’ordre financier.

Là, où cela va devenir intéressant c’est que Chizuru va très vite nous révéler au moins trois visages : celui de la parfaite petite amie, celui quand elle explose et est finalement plus sincère, et le dernier celui qu’elle revêt dans sa vie d’étudiante, où il y a même une transformation physique.
L’histoire est immersive et nous offre de multiples rebondissements, car évidemment malgré tout ce qu’ils vont se dire, malgré des règles, rien ne va être si simple. D’ailleurs toutes les situations qui en découleront sont des éléments qui offrent de bonnes tranches de rires.
Où est la vérité ? Où est le jeu ? Où sont les limites ? Eternelles questions !

Chizuru nous offre de grands moments, surtout quand elle se met dans son rôle face aux autres, et que quelque part cela cloue pas mal de gens sur place.
C’est plutôt innovant, culotté, mais également dans l’air du temps.

Un graphisme agréable, qui participe au dynamisme de l’histoire. Beaucoup d’éléments passent sur leurs visages. Par moment, il y a pas mal de bulles à lire, rien de gênant, le ton ressort bien dans la police de caractère, et c’est une façon originale d’aborder l’être et le paraître.

Merci à Izneo pour la lecture.

Il y a quand même 19 tomes, et c’est toujours en cours au Japon. Cela ne plaira sans doute pas à tout le monde, déjà car on a des jeunes hommes avec leurs hormones en ébullition, ce qui donne lieu à certaines scènes, sauf que c’est quand même moins embêtant que quand ça sort de nulle part. J’ai plutôt été surprise positivement par cette histoire, et prise dedans bien vite, j’ai également un attachement à Chizuru et quelle grand mère il a Kazuya !
N’hésitez pas à lire le début pour voir si ça peut vous convenir, le ton est vite donné.
Les situations loufoques s’enchaînent.

Quelque part, j’ai trouvé que c’est une façon très intéressante de questionner l’être et le paraître, le jeu des apparences.
D’ailleurs Chizuru elle on sait qu’on peut la louer, mais d’autres gens jouent également à des jeux, et là on ne le sait pas forcément.
C’est aussi mais tellement épique de voir les œillères que les gens peuvent porter à ne pas reconnaître les gens parce qu’ils changent de look, mais également les préjugés.
Je me demande si on verra Chizuru avec d’autres clients ? Ce n’est pas le cas pour le moment. Et son « travail » est très réglementé, pas le droit d’aller trop loin.
C’est intéressant d’être avec de jeunes adultes qui ont tout à construire.

Dernière remarque personnelle, je pestais déjà avec Kurokawa et son prix pratiqué sur le numérique, mais là Noeve Grafx a fait encore pire, malheureusement.

Bonne lecture
Sujet original, réflexions intéressantes, et même moi ils ont réussi à me faire rire.

Graphisme

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Et vous ? Il vous tente ? Prêt à essayer ? 
J’espère que si vous ne saviez pas à quoi vous attendre, ça vous éclaire.

10 commentaires sur « Manga Time : Rent-a-Girlfriend Tome 1 (Fiche) »

  1. J’étais déjà très intrigué, dailleurs l’éditeur doit me l’envoyer, en principe je vais le recevoir très prochainement, mais ton article me rend encore plus impatient, car j’ai le sentiment que ce sont des thématiques qui vont me parler.

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, je pense qu’il a tout pour te plaire
      Le tome 2 a continué à assurer 😉
      PS1 : Le coffret Robo Sapiens est bien arrivé, et il est tout beau *o*
      PS2 : J’avais fait un tweet récemment sur « Pour le pire » et ce sera le prochain article 😉

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