Lecture Time : Les Faucons de Raverra Tome 1 – La Sorcière Captive (Fiche)

Couverture Les faucons de Raverra, tome 1 : La sorcière captive

Autrice : Melissa Caruso
Editions : Bragelonne
Collection : Big Bang
Prix papier : 18.90€
Prix numérique : 9.99€
Sortie le 19 juin 2019
Genre : Fantasy, Fantastique
Titre original : Swords and Fire, book 1: The Tethered Mage (2017)
672 pages

Histoire :

Contrôle la magie, contrôle le monde

La magie est peu fréquente dans l’Empire raverrain. Ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l’enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.

Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l’Empire tout entier.

Amalia Cornaro n’était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d’une puissante famille, elle a été élevée dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l’héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d’une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent…

Le livre appartient à la collection Big Bang. Je laisse à l’éditeur le soin de vous en parler.
Contrairement à l’homme de l’ombre et Tachan, je n’ai ni eu le temps ni l’occasion de lire les « grands romans » de Fantasy. Déjà, heureusement, je n’avais pas fait attention au nombre de pages XD.

Mon avis/Mes impressions :

Prenez ma main, je suis aujourd’hui heureuse de vous convier dans ce nouveau monde.
Prenez un peu de temps pour regarder cette magnifique couverture. Les autres le sont tout autant, il y a comme un jeu avec un oiseau majestueux qui se déploie et un personnage.

Nous sommes tout de suite immergé dans ce nouveau monde qui se déploie devant nos yeux, pas de fioritures, pas de longs descriptifs. Nous apprendrons à connaître ce monde, son fonctionnement au fur et à mesure, ainsi que les gens qui le peuplent. Et c’est très bien ainsi.

La plume de Melissa Caruso est agréable, immersive, prenante, entraînante, tout comme son histoire. Nous avons envie d’y revenir, de nous replonger dedans, d’en découvrir plus.

Elle joue habilement sur un certain nombre de choses et offre son lot de questionnement. Nous prenons également plaisir à rencontrer ces personnages, à voir leur développement, évolution.

Amalia Cornaro bénéfice de la prestance de son nom. Sa mère est la « Contessa », une grande dame d’influence. Droits et devoir seront de la partie comme bien souvent. Amalia craint autant qu’elle admire la Contessa, et bien sûr elle aime sa mère. C’est une amoureuse des livres, elle prend même des risques pour eux.
Elle est d’ailleurs très impressionnante la Contessa.

Rien ne la prédestinait à devenir fauconnier mais la vie s’est jouée d’elle, et cela va changer toute sa vie. Tout cela arrive très vite, et il y aura largement de quoi faire, car les intrigues politiques sont légion. De plus, Amalia par sa position est également habituée à craindre pour sa vie, car les gens la visent souvent elle pour atteindre la Contessa. Mais son monde semble quand même bien confortable, comparé à celui de Zaira.

Zaira est notre sorcière captive, une jeune femme énergique qui n’a pas la langue dans sa poche. Elle a une grande volonté d’indépendance, mais elle sait aussi faire la part des choses. Elle va également permettre à Amalia de se remettre en question, de s’améliorer, de prendre conscience d’un certain nombre de choses. Et permet de réfléchir sur la sacro sainte liberté.

Elles ont été liées sans vraiment choisir, sans savoir les conséquences. Normalement à cause de la position sociale d’Amalia, cela lui aurait été complètement interdit, pour l’équilibre des pouvoirs, et voilà qu’elle se retrouve un pion politique.
Les jeux de mot pour ménager les gens, leur faire faire ce que l’on veut, etc. sont vraiment quelque chose.

Avec principalement Amalia, Zaira et Marcello Verdi qui les a lié, nous allons découvrir la magie dans ce royaume, les faucons, les fauconniers, les droits et les devoirs, les différents types de magie, tout comme se livrer à une réflexion sur les enfants mages, ce qui les lie, comment ils vivent ensemble, la liberté, et tout ce que la situation particulière d’Amalia va impliquer.

Zaira est une sorcière de feu, une des plus puissantes magies. Si elle n’est pas maîtrisée, ils préféreraient encore la tuer. Jusqu’à présent, elle a réussi à vivre, survivre, toute seule, elle est loin d’être encore une enfant, alors qu’a-t-elle vécu ? Comment s’y prendre pour gagner sa confiance ?

Mais quand la guerre menace, comment faire ? Amalia est liée d’une certaine manière à cet autre pays : Ardence, ville où elle a étudié, où elle connaît certaines personnes. Comment pourrait-elle accepter d’être cet instrument de guerre, mais impossible de refuser s’il fallait en arriver là. Elle n’a plus qu’à trouver la vérité, et faire son maximum pour éviter la guerre.

Il y a de nombreux rebondissements. A qui se fier ? C’est toujours aussi compliqué.
Qui ? Comment ? Pourquoi ? Trouver la vérité. Ne pas se faire tuer. Empêcher la guerre, car ce n’est pas prier pour ne pas avoir à utiliser le pouvoir qui suffirait.

J’ai aimé :
-> Le monde
-> La magie
-> Découvrir le monde tranquillement en suivant l’histoire, sans avoir des tonnes de descriptif
-> Les 2 jeunes femmes Amalia et Zaira
-> L’univers
-> Le développement, l’évolution des personnages
-> La plume qui est exquise, immersive, de sacrés jeux de mot
-> Les réflexions sous jacentes à des situations (comme pour les enfants mages, etc), la liberté, …

Il n’y a pas vraiment quelque chose que je n’ai pas aimé, ou qui m’a fortement déplu. L’univers, la plume, les personnages m’ont conquis. Si bien, que j’ai déjà programmé la lecture du 2ème tome. La fin se tient, et on a envie de continuer en même temps, mais on a quand même une fin correcte (ouf). A part, un peu, une grand facilité sur la fin, mais au vu ce qu’on nous a présente ça se tient, je lui ai juste finalement fait perdre un point, mais j’ai personnellement passé de très bons moments de lecture.

Petits extraits du début pour le plaisir et voir un peu :
« Je n’avais aucun moyen de défense, à part la dague à ma ceinture. Le nom des Cornaro aurait sans doute quelque effet sur eux, mais ils ne me croiraient jamais si j’affirmais être la fille de la Contessa, pas dans cet accoutrement. »
« Que la Grâce de la Miséricorde nous vienne en aide. »
« Ma mère n’était pas présente, et pourtant, elle monopolisait tout de même la conversation. »
«  »De graves problèmes ». Alors que je grimpais les marches de marbre pour gagner le bureau de ma mère, ces mots s’attardaient dans mon esprit, aussi persistants que l’odeur de fumée qui imprégnait mon manteau. »
« Tu es mon héritière, m’interrompit la Contessa. Le doge ne te contrôle pas. Moi, si. »
« N’oublie pas, Amalia. Tu es mon héritière. Cela passe avant toute autre responsabilité que la vie pourrait t’imposer, y compris celle de devenir Fauconnier. Tiens-t-en à cela, peut importe ce qu’il exigera de toi. »
« Ma mère se pencha vers moi et déposa un rapide baiser sur mon front. »
« Et donc vous m’avez emprisonnée ici pour le reste de ma vie. (Zaira tira sur son jet). N’espérez pas que je vous remercie. »

Vous pouvez déjà sentir la puissance de la plume, mais également combien la Contessa est impressionnante, imposante. Et les différences entre son rôle de mère et celui de son poste.

Le petit truc en plus (que j’ai beaucoup apprécié)
Un oiseau (faucon) qui sépare les paragraphes.

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Banderole sur le livre : « Un monde d’exception, impossible à quitter. » Même si exception me paraît un peu fort, ce qui est plus juste c’est impossible à quitter, qui donne envie d’y revenir, avec lequel passé un super moment de lecture.

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