Lecture Time : Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites (Fiche – Terminé)

Couverture Toutes ces choses qu'on n'a jamais faites

de Kristan Higgins
Editions : Harper Collins
Prix papier : 19.90€
Prix numérique : 12.99€
Sortie le 02 mai 2019
Genre : Contemporain

Histoire 

Avant de mourir, la jeune Emerson, obèse morbide gravement malade, remet une enveloppe à ses deux meilleures amies Marley et Georgia, 34 ans, et leur fait promettre de suivre ses instructions. Elles découvrent qu’il s’agit de « La liste de choses à faire quand elles seraient minces », rédigée à 18 ans au camp d’amaigrissement où elles avaient formé leur trio. Décidées à relever le défi lancé par leur défunte amie, les deux jeunes femmes vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et leurs complexes. Marley parviendra-t-elle à se délester de la culpabilité qui la ronge depuis la mort de sa sœur jumelle ? Georgia saura-t-elle trouver les ressources pour s’opposer à sa famille qui ne cesse de la rabaisser ? Munies de leur to-do list, elles sont prêtes à tout oser !

Mon avis/Mes impressions :

Je me rends compte que je ne vous ai jamais parler de ce livre, alors je vais quand même vous en dire quelques mots.
Je suis dans une position plus compliquée cette fois-ci, car en tant que personne ce livre a été problématique, mais à cause des thématiques et des idées intéressantes abordées, ce serait bien que vous y jetiez un œil. De plus, j’ai croisé peu de livres en parlant.

Je vous parle souvent du style, de la plume, justement là je vous parlerai plutôt de manque de style. La plume n’est en rien accrochante, plaisante, fluide, ce qui a rendu la lecture laborieuse. Pire, impossible de bien retenir le prénom des personnages (pendant un long moment je confondais les 2 filles qui restaient), et aucune envie de s’y remettre.

Certes, le contemporain et moi on n’est pas très « ami », la couverture jaune flash ça me vend pas du rêve, mais certains contemporains passent très bien.  Là, c’était un peu plus comme avec les shojo plus moyens, elles m’ont fait lever les yeux au ciel, secouer la tête. Sauf que dans un livre, on n’a pas le graphisme. C’est plus compliqué.

Néanmoins, le livre aborde un problème de société très actuel, qui a son importance, et cruel. Il suffit de l’avoir en tête et regarder autour de vous : IRL, livre, film, série. La société ne faisant rien pour faciliter les choses (il suffit de voir les places étroites dans les transports, les vêtements qui ne se trouvent plus en grande taille, etc).

Dans ce livre, au niveau des thématiques, c’est très intelligent aussi car nous avons donc la grossophobie, mais il ne faut pas oublier que là où cela peut être grave c’est d’avoir une mauvaise influence sur la santé, mais nous avons aussi des gros(se)s qui se comparent entre eux, le fait que choisir son métier sur le papier et en vrai cela peut être très différent, le mal-être, etc.
De plus la grossophobie peut être lié à d’autres choses. (On mange pour se sentir mieux, mal-être …)
Chaque cas est unique, chacun à son histoire, ses raisons, son métabolisme.
Nous avons quelques surprises, et apprenons encore de nouveaux termes.
Et en plus nous abordons les listes. Les listes c’est toujours intéressant, et « gros » ou pas, on n’a tous pu se priver de choses, en disant plus tard, mais sans être sûr de les réaliser, etc.

C’est donc très riche, très complet au niveau des thématiques, et intéressant. Mason, le neveu de l’une d’elle est touchant, attachant. Un client de l’une d’elle aussi. Puis nous avons des réponses à certaines interrogations. Il y a pas mal de personnages à découvrir.

Le regard de la société est toujours aussi cruelle, et certains de leurs proches aussi.

Mais bon sang, que c’était laborieux à lire. Et cela, c’est vraiment dommage.
Il est possible que les gens touchés de près par le sujet soient plus facilement touchés, s’y retrouvant.
C’était mon premier livre de Kristan Higgins (pour info).

2 commentaires sur « Lecture Time : Toutes ces choses qu’on n’a jamais faites (Fiche – Terminé) »

  1. J’ai beaucoup aimé ce roman en raison des thématiques abordées et n’ai pas ressenti ce manque de style que tu déplores, mais peut-être que justement, j’ai été trop adsorbée par le fond et le fait que le roman ait éveillé en moi des souvenirs peu plaisants…

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