BD : Murmures des sous-bois (One-shot)

Couverture Murmures des sous-bois

Scénario et Illustrations : Kengo Kurimoto
Traduction : Fanny Soubiran
Sortie le 20 mars 2024
Rue de Sèvres
Prix papier : 18€
One-shot
Pas d’édition numérique (à ce jour)
Genre : Tranche de vie, contemporain, récits intimistes

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Fiche éditeur

Résumé :

En promenant son chien, Poppy rencontre Rob, qui l’initie à l’observation de la nature et au respect envers la vie sauvage. Plus tard, la jeune fille tente elle aussi d’entraîner sa mère dans ses escapades enchanteresses, afin de redonner à cette dernière le goût de vivre après un décès récent dans la famille.

Mon avis / Mes impressions : 

C’est dans un format particulier, qui change, que nous pouvons découvrir cet album dans des nuances brunâtres, jouant avec le blanc et le noir, pas de couleurs donc.
Il est plus petit, plus étendu/large. Je crois que c’est la première fois que je vois un roman graphique ainsi. Habituellement, ce sont les albums jeunesses qui jouent énormément sur le format proposé.
Il est économe en mot, il y a plusieurs pages où on n’en a pas, mais nulle besoin dans cette histoire. C’est un hymne à regarder autour de soi (oui mais vraiment), à profiter de ce qu’on a, à se ressourcer, un bel hymne à la fois à la nature et à la vie que nous édite Rue de Sèvres avec toujours un beau soin apporté à l’ouvrage.
Cela se savoure, cela se regarde, cela se déguste, et cela permet de faire le plein de nature, de forêt et d’animaux virtuellement pour nous, et en même temps nous sommes face à une histoire très émouvante et une belle rencontre.

Poppy est amenée très régulièrement à sortir promener son chien Pepper, qui est également un régal à suivre dans toutes ses positions. Elle est tracassée ce qu’on comprend par le résumé ou quelques pages plus tard, pour sa mère. Dans la forêt, où elle a la « chance » de pouvoir se rendre, elle rencontre Rob, un autre jeune, un garçon, avec qui elle lie une amitié dans cet endroit qui les unit et les ressource.
Nous avons alors l’occasion de regarder avec eux, de voir des détails dans la forêt, la faune et la flore, de voir apparaître des animaux, ça nous régale.
La fin est belle également.

« Quand je pense à tout ce qui se passe dans ma rue. Quand on devient plus attentif on découvre plein de choses ! »

On découvre autant la nature, les détails, des éléments qui peuvent changer selon la journée, qu’on tisse un lien avec une personne, qu’on découvre la situation de la famille de Poppy et ce qui les mine, ainsi que sa mère qui a bien du mal à s’en remettre. Nous découvrons les bienfaits de dame Nature, de la vie, ainsi que des relations chaleureuses, des gens là pour nous qui nous aiment sincèrement.
Poppy apprend aussi à regarder autour d’elle, autour de sa propre maison et commence à y voir des choses.

C’est Kengo Kurimoto qui nous propose cette parenthèse, il est touchant dans sa postface, et il appréhende superbement cette promenade. Lui-même passé régulièrement à travers le bois et apprenait à regarder autour de lui. Vous ne vous rendez pas compte avant de vous même le découvrir de comment graphiquement c’est superbement mis en scène, par ex. un reflet dans l’eau, une empreinte trouvée, un animal qui se dévoile, une fleur qui se regarde etc. Mais c’est qu’en voyant vraiment que vous comprendrez, c’est aussi un point qui fait que c’est à lire et à relire.

Avis express : Bonne à très bonne lecture, très belle et originale découverte, un véritable hymne à la nature et à la vie.
Un album pour petits et grands enfants à lire, à relire, à savourer, à faire découvrir autour de soi.

L’avez-vous repéré ? Déjà croisé ? Vous tente-t-il ?
C’est bon pour le moral.

Un grand merci à Rue de Sèvres pour l’envoi de ce titre, la lecture et la confiance (et à moi-même pour l’avoir repéré).
N’hésitez pas à le feuilleter en librairie et/ou à le tester en médiathèque.

8 commentaires sur « BD : Murmures des sous-bois (One-shot) »

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