Films : Les Fabelman / Empire of Light – Passion Cinéma

Les Fabelman / The Falbelman 

Drame
USA
2h32

Résumé :

Depuis que le jeune Sammy Fabelman a vu le film The Greatest Show on Earth au cinéma en 1952, il souhaite devenir cinéaste. Son père le scientifique lui propose plutôt de s’intéresser à des choses utiles, alors que sa mère l’artiste lui rappelle de suivre ses rêves en lui prêtant une caméra. Ce passe-temps occupe toutes ses pensées. Il se met même à réaliser des courts métrages avec ses amis. Du New Jersey à Phoenix puis finalement à la Californie, cette famille juive vit des hauts et des bas qui les marqueront à jamais. Pendant que papa ne pense qu’au travail, maman devient mélancolique. Sammy vieillit, il expérimente et un jour, il devra choisir quelle existence il souhaite mener.

Mon avis / Mes impressions :

Un grand et beau film qui fait passer par des milliers d’émotions et un très bel hommage au cinéma et à l’art en général. Aux films qui peuvent capturer tant d’émotions mais aussi capturer des moments auxquels on ne fait pas attention dans l’instant présent.
C’est un film et une histoire qui m’ont touché, ça fait mouche ce coup-ci.
Le titre est celui de la famille de notre jeune homme que nous suivons à travers l’histoire de sa vie et de sa passion, vu comme un hobby par certains.

Nous le suivons depuis petit jusqu’à ce qu’il devienne un adulte faisant ses choix, mais pas plus loin.
Sammy Fabelman a été émerveillé la première fois qu’il a vu un film sur grand écran, et vous ? Est-ce que vous vous rappellez de quel a été votre premier film au cinéma ? Avec qui ? Ce que vous avez ressenti ?

Ils ont là une grande famille qui semble se partager entre les sciences et l’art, entre le réel et l’imaginaire. Sa mère, Mitzi, incarnée par Michelle Williams, est une femme fantasque, libre, imaginative.
Son art à elle c’est la musique, plus particulièrement le piano. Elle est capable de danser comme si c’était irréel et sans se soucier de rien. Elle encouragera Sammy.
Son père est un homme qui a les pieds sur terre, qui gagne les sous pour faire vivre sa famille, un peu un petit génie passionné, qui parle d’informatique. Il fera bouger sa famille au gré des opportunités.
Puis il y a encore d’autres membres, ses sœurs déjà et un personnage toujours là au départ, mais la situation paraît quelque peu ambiguë.
Son père sait le gâter, lui rappeler les réalités, mais en même temps comme le reste de la famille il est sous le charme de ses films.
Cette famille était chouette, ils se complétaient, il y avait de l’amour mais rien n’était aussi simple.

Ce qui était aussi touchant c’est de voir par moment le regard des autres, notamment dans le dernier lieu où il est allé. Il est juif, et par moment ça a fortement déplu aux autres.
Il n’est ni fort en algèbre au grand dam de son père, ni en sport mais il se donne de la peine, mais dans son art qu’il a exercé, fait grandir et améliorer au fil du temps et des expériences, il l’est. Il a mis en scène tant d’histoires, beaucoup de guerres, de crash, et il a aussi mis la sienne.

Le nom du Spielberg donne directement envie, il nous a fait tant rêver, emporté dans des univers, on espère qu’il le refera, mais là c’est de l’autre côté de l’écran qu’il nous emmène comme une sorte d’autobiographie.

Empire of Light

Drame, Romance
1h59
USA – Royaume-Unis

Résumé :

Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe…

Mon avis / Mes impressions :

C’est un beau film, un bel hommage à sa façon au cinéma, mais il capture aussi des vies. Il est touchant, inattendu par moment, bouleversant, beau et âpre.
Olivia Coleman y livre une très belle interprétation et son personnage est à plusieurs facettes.
Nous sommes dans un cinéma près de la mer, l’intérieur est majestueux, le cinéma appelé l’Empire semble être un personnage à lui seul, et nous fait rêver.
Ne vous donne-t-il pas envie d’aller y voir un film ?

L’époque n’est pas révélée directement, mais des moments vont nous serrer le cœur.
C’est très subtil, mais ça vaut le coup d’être vu.

Quand nous commençons Hilary est chef d’équipe dans le cinéma. Nous suivrons la vie dans ce cinéma, les différents postes et métiers. L’équipe a quand même quelque chose.
Nous ne serons pas uniquement dans le cinéma ;).
Elle est souvent appelée dans le bureau du patron, du directeur Ellis, qui est est très décevant. Déjà, là il y une certaine ambiguité et trouble très rapidement.
Le film va jouer là dessus tout du long. Il est plus dans la vie de tous les jours, mais son rythme et ce qui s’y passe savent néanmoins retenir notre attention.
Hilary nous paraît une femme sérieuse, travailleuse, respectable, voire même un peu top rigoureuse, mais a-t-elle toujours été ainsi ? Quels sont les démons de son passé ?
Et comment vivre au présent ?

Stephen incarné par Micheal Ward est un personnage qui introduit la lumière, il est jeune, il a des rêves. De couleur noir de peau, travailleur, mais sait se détendre et prendre du recul.
Il a commis une grande maladresse, mais il sait s’en excuser et comprendre. Ils sont humains et imparfaits, plus qu’on ne le croit, mais la vie peut se monrter dure et cruelle.
Ils sont indéfinissables et des tas de choses. Tout comme le lien qui se crée entre ces deux l’est, il a aussi quelque chose d’essentiel leur permettant d’avancer et de faire entrer à la lumière.
Ils ont plein de différences, mais aussi des choses qui les unissent, et ça leur fait du bien de passer du temps ensemble.

Alors prêts à faire leurs rencontres ?

Vous connaissez ? Ils vous tentent ?
Une passion ? Le cinéma vous fait rêver ?

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