Nos jeunes demoiselles n’ont pas fini de faire tourner ce pauvre Futarô en bourrique. Elles s’entendent bien, mais elles se disputent aussi par moment.
Si elles aiment partager plein de choses, et se souviennent avec affection des paroles de leur mère, elles aiment aussi de temps en temps passer du temps toute seule, ne pas forcément tout dire à leurs soeurs.
Mais pourquoi Futarô étudie-t-il autant ? Se poser la question de la raison est toujours assez intéressant, surtout qu’un petit détour dans son passé nous montre très vite que ce n’était pas du tout le cas à l’époque. Mais alors qu’est-ce qui l’a fait changer ?
Cette mystérieuse rencontre ? Et cette fille, il y a 5 ans, qui est-elle ?
A propos de s’interroger. Futaro va le faire sur laquelle est coupable d’avoir plein de copies avec un zéro pointé. Qui a osé avoir des notes aussi affreuses ?
Est-il désespéré en tant que professeur ? D’ailleurs, il galère bien pour les gérer toutes les cinq, voire réussir à les avoir toute en même temps.
C’est cette fois-ci, c’est Yotsuba qui fait la couverture du tome, et nous allons pouvoir en découvrir un plus sur elle, et le passé de sa famille.
La gestion des révélations se fait toujours au compte-goutte, et clairement on est loin de tout savoir, d’avoir toutes les pièces du puzzle. Mais en attendant, le lecteur avance avec eux, se questionne, cherche des réponses, se laisse porter, et passe un bon moment, et en plus il a de quoi être comblé avec ce graphisme.
L’histoire est toujours aussi dynamique, énergique, avec plein de petites surprises. Parfois, ils jouent au chat et à la souris.
Ils nous font sourire plusieurs fois, mais pas que, et c’est là sa grande force.
Là où le manga s’avère parfaitement cruel, c’est de nous laisser sur une telle fin. Vivement la suite.
Merci à Izneo pour la lecture.
Les voyages de Ly 