Manga Time : Perfect Crime Tome 6

J’ai apparemment oublié de vous mettre ce tome, donc on va réparer cela. C’est aussi un manga parfait pour frissonner, pour la période, pour le pumkin autumn challenge, et ceci de manière intelligente et intéressante.

Fiche

Nous retrouvons Tadashi Usobuki qui nous donne une bonne douche froide comme à son habitude en nous glaçant le sang. Amoureux des chats, mais pas des êtres humains, il les manipule et les pousse dans leur derniers retranchements, et ce n’est pas beau à voir. Mais Yuika, notre chère psychologue, n’a rien à lui envier en terme de manipulation. Elle veut profiter de la perte de mémoire de l’inspecteur Tada pour lui insuffler le désir de vengeance et le forcer à sa place à tuer Usobuki. Heureusement, Momose n’est pas loin et veille, elle garde un soutien sans faille envers Tada. Comme toujours, ce n’est qu’à la fin qu’on comprend le véritable objectif, la véritable victime et qu’on connaît l’histoire. Il y a quand même de quoi pleurer sur la condition humaine, s’interroger, et là encore remettre en question le fonctionnement de la société. Nous exploitons également à fond le pouvoir de la mémoire, et ce culte des apparences. Cette peur de déplaire, de se faire rejeter. Certains personnages voient leur travail repris et remis en question par d’autres personnes, ce qui est également quelque chose de très difficile à vivre, désagréable, blesse et nuit à la réputation, et peut avoir de mauvaises conséquences à termes si on ne laisse plus sa chance. Mais parfois, on des retournements de situations insolites aussi. En bref, nous avons toujours des petites histoires croustillantes, qui nous font secouer la tête, mais également cette sorte de lutte de bien contre le mal et de savoir ce que fera l’inspecteur Tada, s’il risque de franchir la ligne et qu’est-ce que cela ferait de lui alors ? S’il pourrait toujours se regarder dans une glace le matin. On parle aussi du fait de se servir d’autres personnes pour arriver à ces fins et si on peut vraiment le légitimer.

Merci à Izneo pour la lecture et les frissons.