Edition : Akata
Dessin : NISHIKATA Mai
Scénario : NISHIKATA Mai
Traducteur : FUJIMOTO Satoko
Josei : 2 tomes parus en France. 4 tomes parus au Japon. En cours.
Genre : Romance, Erotique
Prix papier : 6.99€
Prix numérique : 4.49€, 1.99€ jusqu’à ce soir-(15/07/2018)
Paraît aussi chapitre par chapitre au prix de 0.99€
Titre japonais : Game – Suit no Sukima
Résumé :
Sayo Fujî, 27 ans, est cadre dans un cabinet comptable. Aussi brillante qu’efficace, elle subit le regard désapprobateur de la plupart des hommes qui l’entourent, qui la jalousent ou acceptent mal qu’une femme se consacre autant à sa carrière professionnelle. Sous ses dehors implacables, Fujî en souffre, comme elle souffre de la solitude qui régit son existence dans l’intimité. Mais l’arrivée d’un nouvel employé au sein de l’entreprise où elle travaille pourrait bien changer la donne. En effet, Ryôichi Kiriyama est à peine engagé qu’il propose à la jeune femme de coucher avec lui. D’abord choquée, Fujî finit par accepter de dépasser les limites d’une simple relation professionnelle, sans pour autant éprouver de sentiments à son égard. Commence alors un étrange jeu entre les deux collègues, entre domination et plaisirs…
Mon avis/mes impressions :
Couverture : Fond noir avec texte rouge, même les chaussures de madame sont rouges et on notera également les talons. L’image quand à elle, un peu racoleuse donne le ton.
Titre : Game en grand, entre nos corps en petit. Game signifie jeu, en même temps la vie est une sorte de jeu, mais où on joue gros et où les conséquences ne sont pas rien. Entre les corps donne le ton de la tension sexuelle.
Le titre est clairement érotique, c’est marqué dessus, mais effectivement il faudrait sans doute un logo.
C’est assez curieux de voir comment les gens peuvent se déchaîner sur un titre, pour celui ci il a soit fortement déplu soit les gens sont conquis.
Je vous le dit tout de suite en soit et avec la prise de recul je reste fortement partagée, mais je l’ai pas bien notée pour profusion de scènes de sexe et Fuji qui tourne en femme objet alors que j’en attends beaucoup plus d’elle.
Graphisme : J’ai aimé le trait fin de NISHIKATA Mai avec qui je fais donc « connaissance ».
Les scènes de sexe sont aussi plutôt bien faites mais à profusion.
On donne un peu l’impression de surfer sur 50 nuances de Grey et compagnie, seulement ici on a une femme forte. Mais qu’est-ce qu’être fort finalement aussi ?
En tant que personne j’ai détesté, en tant qu’analyste j’y ai trouvé des idées intéressantes, surtout la jeune femme, sa relation au travail et à l’amour, ses doutes, ses peurs. Lui est trop imbu de lui même mais cherche à la sortir de sa zone de confort, faire réfléchir. Mais par contre ses jeux sexuels, ce sexe pour le sexe c’est décevant.
Dès les premières pages le ton est donné, un coup de fil dérange un couple en plein acte. Fuji-sama répond à son patron, ce qui énerve son petit ami. On a alors un flash back pour nous montrer qu’elle s’est faite abandonner, car elle privilégie son travail. Bon, elle a aussi l’air de ne pas être avec des hommes très matures. Et combien d’hommes ont fait cela ?!
Bref, son dernier en date lui dit une chose très marquante « baise avec ton boulot ». Le titre promet donc une réflexion intéressante, et si la psychologie était plus développée, cela pourrait bien marcher.
Son travail n’est pas totalement clair non plus, elle semble travailler dans un cabinet comptable, et démarcher les clients ? Du coup, elle ramène des clients pour le cabinet, que fait-elle ? pas de la comptabilité vraiment, elle fait plus le côté commercial ? J’aimerai en savoir plus son travail et ses choix de vie. J’aimerai aussi voir plus comment elle forme le nouveau. Pourquoi exerce-t-elle ce métier ? Est-ce que ça lui plaît ? Est-ce qu’elle s’y épanouie ? En tout cas, elle semble bien réussir et bien gagnée, mais tellement froide, et en manque d’autres choses. Pourquoi travaille-t-elle autant ? De là à risquer le burn out, à tout le temps vouloir rajouter des clients, il y a forcément quelque chose derrière. A-t-elle l’esprit de compétition ? Qu’attend-elle de la vie ? de l’amour ?
Elle dit aimer ses hommes avec qui elle a vraiment été, mais était-ce vraiment le cas ?
A son travail, ils murmurent derrière son dos, mais sont tout gentil face à elle. Alors qu’autant avec eux qu’avec son nouveau collègue, on pourrait basculer dans le harcèlement, elle ne me semble pas avoir de si mauvaises relations de travail que cela. Je ne peux m’empêcher de penser à une autre série où la femme assurait aussi et où elle avait si mal. Bref, ici, cela fait surtout mauvaises langues.
Par contre, Fuji-sama ressemble un peu à une éponge. On lui parle de maison, elle dit préférer un appartement, et pourtant du coup elle pense maison. Elle cède trop vite à son jeune collègue aux dents longues, auquel on a bien du mal à attacher, et qui la pousse dans des jeux pervers et sexuels. Ce qui pour moi s’explique par le fait qu’elle est à bout de toutes ses relations qui n’ont pas marché. Je reste très étonnée qu’elle mélange le travail et la vie privée, moi qui est déjà de sérieux doutes qu’on puisse être amis avec des gens avec qui on travaille. Les limites sont compliquées, surtout que ces gens ont une influence sur votre vie de tous les jours, et qu’il faudrait que tout le monde arrive à prendre assez de recul.
Le fait qu’elle accepte la proposition ce blanc bec présomptueux désamorce aussitôt ce qui aurait pu tourner au harcèlement sexuel, et lui permet aussi de tenter de reprendre les devants. Mais là c’est pareil je vais te faire crier, s’empêche de crier, non mais, bonjour la mentalité. Par contre, il lui permet de réfléchir à certains choses : le risque de burn out, si elle a vraiment été amoureuse de ses ex …
C’est pareil, elle dit bien gagnée et peu dépensé. Evidemment, comme il lui reste très peu de temps en dehors du boulot, ça aussi c’est pervers et ça fait réfléchir !
C’est prometteur, tout en ayant des excès de scènes sexuelles perverses, qui plairont à certains. Par contre, si la psychologie n’est pas plus développée, qu’on en apprend pas plus, il perdra totalement son intérêt (pour moi).
Assez d’accord avec ton article, je trouve que l’idée aurait pu être bonne, mais elle est mal abordée. Le personnage de Sayo, qu’on nous présente forte dans ce milieu masculin, est totalement décrédibiliser quand elle cède au bout de quelques pages.
Par contre, niveau sexe, y’a pas de quoi s’émoustiller, sauf si le titre est destiné à des ados de 15 ans ^^
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Je ne vois pas quoi ajouter à ce que vous dites Xander et toi parce que c’est totalement ça. On nous promet un titre sur une working girl moderne, un peu comme Complément affectif, mais on se retrouve avec une mauvaise romance érotique pas assumée. Je ne sais pas si je vais aller très loin si ça ne change pas radicalement…
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