A part l’image française du livre, j’ai repris les 2 autres images sur le net, il y en a plein de jolies, j’ai privilégié 2 avec des funko pop et je ne peux pas tout mettre
Titre original : Heartless
Auteure : Maryssa Meyer
Editions : PKJ
Prix papier : 18.50€
Prix numérique : 13.99€
Traducteur: Guillaume Fournier
Nombre de pages: 600
Catégorie: fantasy
Parution: 05/10/2017
Résumé :
Vous êtes vous déjà demandé qui était la Reine de Coeur avant Alice aux pays des merveilles ?
La Reine de Coeur n’a pas toujours été la terrible souveraine d’Alice au pays des merveilles. Avant d’être couronnée, elle s’appelait Catherine et rêvait de devenir la plus grande pâtissière du royaume. Mais le sort a décidé de lui jouer un vilain tour : le Roi de Coeur veut absolument l’épouser et les parents de Catherine, très ambitieux, placent de gros espoirs en cette union.
Catherine, elle, veut vivre librement et aimer celui qui fait battre son coeur : Badin, le bouffon du Roi.
Malheureusement au pays des merveilles, où s’entrechoquent magie, folie et monstres, les contes n’ont pas tous une fin heureuse…
Titre original : Heartless (2016)
Je connais Maryssa Meyer par les chroniques lunaires, j’ai beaucoup apprécié son style et les 2 premiers tomes : Cinder et Scarlet.
Le monde d’Alice au pays des merveilles on le connaît par plein de choses : livres, films, série animée …
D’une certaine manière, cela nous a tous marqué : chapelier fou, lapin en retard, les choses impossibles, le monde sans queue ni tête … et sa fameuse reine de coeur.
On a même eu une saison de once upon a time in wonderland …
Bref, on pourra toujours faire des choses dessus, y réfléchir …
Le livre a pas mal divisé les foules, et il y a de quoi ^^’, bref ça se comprend aisément
Mon avis/mes impressions :
La plume de Maryssa Meyer se retrouve avec grand plaisir. Elle nous invite dans un pays pas si inconnu pour nous, elle a l’intelligence de raconter une histoire possible pour dévoiler le passé de la reine de coeur, et ainsi on ne pourra plus jamais la voir de la même manière. Elle est sacrément douée pour nous rappeler plein de choses connues, et nous faire sourire, se rappeler, malheureusement l’histoire peine à se mettre en route, le début est affreusement long et certains ont pu très bien abandonner, mais alors rater le meilleur. Une fois lancée l’histoire est pleine de surprises, de rebondissements. Il y aurait beaucoup à dire,beaucoup à discuter avec d’autres gens le lisant et s’étant déjà promené dans le pays des merveilles.
Ainsi, Maryssa Meyer nous a conté une nouvelle histoire sortie de quelque chose qu’on connaît bien et avec brio, seulement on a sacrément peiné, et assez mal démarré, malgré la belle plume, mais une fois lancée, c’est du pur plaisir.
Le titre Heartless (sans coeur) finira par prendre tragiquement tout son sens.
Catherine a la « chance » d’être née noble. Elle est dans une bonne famille, avec des parents aimants. Jusqu’à présent tout se passe plutôt bien. Elle est également passionnée de pâtisserie, et rêve d’en ouvrir une. Ce rêve n’est pas forcément très réaliste et adéquat à sa position sociale, en plus seule, elle maîtriserait mal le côté finance. Elle est même plutôt douée en pâtisserie. Ironiquement, celles-ci peuvent plaire à des hommes, ce qui me fait penser quand on parle de passer par le ventre pour atteindre le coeur d’un homme, à un moment on sortait beaucoup ceci aux jeunes femmes.
Mary-Ann travaille pour Catherine, et en même temps, elles ont tissé des liens d’amitié, qui peuvent être mis à rudes épreuves, et on ressent bien par moment malgré tout la différence de position sociale. Leur projet serait d’ouvrir une pâtisserie ensemble, Mary-Ann s’y connaît en chiffre.
Comme bien des fois, il faut grandir, la place à côté de ses parents et son rêve s’éloignent, sa mère la première nourrit de plus hautes ambitions pour elle. Une ambition qui se devine aisément.
Attention, elle risque de vous donner faim avec toutes ces pâtisseries, heureusement qu’elle n’était pas passionnée de ménagé loool.
On sent dès le départ qu’on est dans un monde étrange qui nous rappelle des choses, on a plein de petites piqûres de rappel. Heureusement, également, le cheshire cat est de la partie et un sacré numéro, avec Catherine ils sont plus ou moins amis, et se disent franchement les choses. C’est rafraîchissant.
Catherine va avoir beaucoup de mal à prendre ses décisions, surtout après sa rencontre avec un personnage.
On a plaisir à revoir des personnages connus comme le lapin blanc avec sa montre, le chapelier fou, le cheshire cat. On se délecte des évocations : un drôle de thé où il faut faire ses preuves, de faire des choses impossibles, etc.
Et en même temps, on a une histoire intéressante et étrange, où tout prend progressivement forme et sens peu à peu.
On a les drôles d’attaque du Jabberwocky, et ce roi gentil mais qui ne fait rien.
Il y a également cet homme Badin, le fou du roi, qui intervient dans la vie de Catherine, et plus rien ne sera jamais pareil pour elle. Mais peut-elle lui faire confiance et dans quelle mesure ? Ce qu’il lui a dit est vrai ? Et que cache-t-il encore alors ? Est-il sincère ?
On se retrouve avec pas mal de thématiques connues et plein de questionnements :
– Peut-on réaliser son rêve ? Et à quel prix ?
– A qui faire confiance ?
– Quelle est la vérité ?
– Se battre ou pas ? Pour qui ? Pour quoi ?
– Mariage d’amour ou de raison ?
….
Maryssa joue avec nos nerfs dans la dernière partie qui est d’une grande intensité, même si on a compris le final à peu près, on se demande comment on en arrive vraiment là, à ce moment là, même à la fin elle joue avec nos nerfs jusqu’à la dernière phrase.
Ce n’est pas non plus sans nous rappeler que de gens mauvais, méchant aujourd’hui ne l’ont pas forcément toujours été.
Maryssa m’a fait sourire un grand nombre de fois en jouant avec ce monde qu’on a presque tous connu.
L’air de rien, il y a aussi sacrément de choses sur lesquelles réfléchir.
Etrangement, ce monde fou ne semble pas toujours si éloigné du notre, car le notre est loin d’être juste, égal, du coup il est également complètement fou, illogique, insensé.
« Qu’on lui coupe la tête »
Effectivement malgré ses nombreuses maladresses, c’est une histoire qui ne peut que marquer.
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