Cinéma Time : Ready Player One

Résumé :
2044. La Terre est à l’agonie. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l’OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante.
Mais lorsque le fondateur de l’OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l’OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars !
Multinationales et geeks s’affrontent alors dans une quête épique, dont l’avenir du monde est l’enjeu.
Que le meilleur gagne…
(Source : Allociné)

Adapté du livre Player One de Ernest Cline

Je suis tombée tout de suite sous le charme de la bande annonce. Il me faisait très envie, et c’est totalement mon genre de film à la base.
J’ai appris juste un peu d’aller le voir qu’il était tiré d’un livre, que j’hésite à lire du coup.

Je l’ai vu en 3D avec son Dolby Atmos.
Il dure 2h20, et c’est du pur plaisir.

Mon avis/mes impressions :
Un film à voir, à revoir, dont discuté avec les gens autour de nous, à voir seul(e) ou accompagné(e). Le visuel, la bande son, les références sont du pur régal, mais en même temps on n’a pas oublié d’avoir une histoire bien construite, des rebondissements, de relier les choses entre elles, de réfléchir.
Wade va autant se mettre en danger dans le réel que dans la virtualité, et finalement les 2 mondes finiront par se mêler.

Quand on nous présente Wade Watts, il est tout de suite attachant. Ce qui m’a le plus horrifié, et déjà dans la bande annonce, c’est son lieu de vie, une sorte de bidonville totalement en ruine. Il est gentil, intelligent, passionné par James Halliday, le créateur de l’Oasis. Il a perdu ses parents, et vit avec sa tante qui n’a pas des choix très heureux en hommes. Pourtant de ce qu’on voit, sa vie se réduit à sa tante et son repère, d’où il peut aller dans l’Oasis.
Ainsi, on se demande s’il y a toujours l’école, le travail. Par la suite, avec d’autres gens, on semble répondre par l’affirmative.
Wade ne vit plus vraiment dans la réalité, l’Oasis est son refuge et bien plus encore, c’est là-bas qu’il a toute sa vie, y compris ses seuls amis.

L’Oasis nous apparaît comme un lieu merveilleux où tout est possible, et c’est là le plus beau de la virtualité. Un peu comme quand on s’échappe dans une série, un film, un livre. On vit des choses par procuration qu’on n’aurait pas pu vivre autrement. Sauf que dans le jeu vidéo, on est actif, on agit à travers un avatar. Le jeu vidéo est très développé, et un peu la suite logique d’aujourd’hui, avec des casques permettant de se projeter dans l’Oasis avec l’avatar qu’on s’est choisit.

Depuis le temps, nous le savons aussi, l’avatar ne représente pas forcément qui on est dans la réalité, libre à la personne de décider. Elle peut changer toutes les caractéristiques qu’elle veut.

James Halliday, visionnaire, utopiste, rêveur est mort, et leur a laissé la plus grande quête : trouver l’easter egg, et pour cela réunir 3 clés. Cette quête a commencé il y a un moment, beaucoup ont renoncé. Mais celui qui réussira aura les clés de l’Oasis.

Par ailleurs, une entreprise tente à tout prix de réussir, pour avoir le pouvoir. Ils ont des moyens à leur disposition. Le groupe de réflexion est très marrant et sympathique à suivre. Les agents qui sont de simples chiffres, ça glace le sang et questionne plus que jamais.

La façon dont la réflexion est menée est excellente pour trouver ce qu’il fallait vraiment faire, les indices, y réfléchir ensemble. Par contre, si vous réussissez cela se voit sur le tableau des scores, impossible de faire totalement profil bas.
C’est loin de n’être qu’un jeu, ce qu’oublie par moment Wade, qui fait une des pires erreurs.
On se questionne aussi sur la nature d’une amitié voire d’un amour virtuel, de gens connus pas dans la rue, pas dans la réalité, dont finalement on ne connaît rien dans la réalité, ou seulement ce qu’ils nous disent, et qui peut être faux.
La grande force sera aussi de relier le monde virtuel et le monde réel, les 2 mondes. Cette quête très importante se mène ainsi des 2 côtés, et à la fin des décisions intelligentes et réfléchies seront prises.

Monétairement, il y a également un certain lien entre les 2 mondes.

Le film nous fait donc passer un très bon moment, en nous rappelant des choses que nous-mêmes connaissons, les références, la pop culture, la musique. Tout cela nous fait nous sentir dans notre élément, surtout si on est « geek ». Le visuel nous en met plein les yeux, et l’Oasis nous fait rêver de pouvoir faire plein de choses, plus de contraintes, plein de possibilités. Mais on nous rappelle aussi de ne pas oublier la réalité, qu’elle reste quelque chose d’important, que rien ne peut remplacer quelque chose de réel. De vivre sa vie sans oublier la réalité, en profitant de ce qui nous est aussi offert autrement, et de toujours réfléchir par nous-mêmes, ne pas hésiter à remettre les choses en question.

Un grand bravo au réalisateur Steven Spielberg et à tous les gens qui ont travaillé sur ce film pour m’avoir autant captivé *o*. Un gros coup de coeur <3.

2 commentaires sur « Cinéma Time : Ready Player One »

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